Le sport reste sans nul doute l’activité physique par excellence pour garder la forme et rester en bonne santé. Et si l’on peut rester en bonne santé grâce au sport, c’est parce que ce dernier participe à l’amélioration de notre capacité cardio-respiratoire. Voyons de plus près l’impact du sport sur nos poumons et les bons gestes à adopter avant et pendant une activité physique.

Entre le sport et les poumons, que se passe-t-il ?

Nous savons tous, effectivement, que le sport fait davantage travailler nos poumons. Durant l’exercice, ces derniers doivent fournir suffisamment d’oxygène pour que les muscles puissent transformer le glucose et les graisses en énergie. Tout en enrichissant le sang, les poumons éliment le dioxyde de carbone.

Notons que cette adaptation des poumons n’est que de courte durée. Différents facteurs stimulent certaines zones du cerveau pendant un effort physique. Ces facteurs peuvent être des informations venant des récepteurs au niveau des tendons et des muscles. Il peut également s’agir d’une augmentation soudaine du taux de gaz carbonique dans le sang, d’une baisse de la concentration d’oxygène ou une poussée d’adrénaline.

S’en suivent une augmentation de la fréquence respiratoire et la contraction du diaphragme et des muscles intercostaux. Le volume de la cage thoracique augmente à l’inspiration.

Nous avons parlé, un peu plus haut, d’une adaptation. La modification de notre respiration lorsque nous faisons du sport se fait, en effet, progressivement. Avant le début d’un effort physique, influencés par l’anticipation, les poumons gonflent légèrement. Ces derniers augmentent ensuite très brutalement au moment de l’exercice. Il leur faut quelques minutes après le début de l’effort pour trouver un point d’équilibre. Une gêne passagère, comme un point de côté, peut se manifester avant d’atteindre ce point.

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Comment améliorer sa capacité pulmonaire ?

Comprenez, avant toute chose, que « l’activité physique n’améliore pas les capacités pulmonaires chez le sujet sain » selon le Dr Bernard Aguilaniu, pneumologue à Grenoble.

Trop intense ou mal gérée, l’activité physique peut également être à l’origine d’une inflammation bronchique.

Mieux vaut donc adopter les bons gestes pour bien travailler sa respiration et profiter de tous les autres bienfaits du sport.

  • Avant l’effort, prenez le temps de réaliser 3 respirations ventrales profondes. Gonflez le ventre à l’inspiration et rentrez-le quand vous expirez pour libérer le diaphragme et enlever le stress.
  • Gonfler et dégonfler un ballon à plusieurs reprises vous permet de trouver une respiration profonde et aide à réguler le débit d’air.
  • Pour éviter les points de côté lorsque vous courrez ou marchez, videz complètement vos poumons en allongeant l’expiration si nécessaire.
  • Inspirez et expirez autant que possible par le nez durant l’effort pour mieux contrôler votre respiration. Lorsque vous courrez, soufflez vite et fort en expirant uniquement par la bouche.

Certains exercices physiques ont également pour but de vous aider à travailler votre respiration et à booster votre capacité pulmonaire. L’apnée et le yoga, par exemple, vous apprennent à ralentir et à contrôler votre souffle.